Pour moi, aucune rencontre ne se fait au hasard.
J’en ai encore eu l’illustration le jour où avec des ami.e.s nous avions décidé de tester un restaurant Brésilien à Paris en nous basant sur les avis de TripAdvisor.
A notre arrivée, un couple nous accueille
chaleureusement dans cet endroit coloré. Nous comprenons ensuite que lui est Français, elle est Brésilienne. Nous demandons quelques recommandations de plats auprès de la femme puis une fois nos
plats commandés, nous discutons. Nous sommes attiré.e.s par son franc-parler et son sourire communicatif. Au fil de nos échanges, Claudia Tavares nous apprend qu’elle est autrice de deux romans
autobiographiques. Mes yeux s’illuminent, on discute d’édition, d’écriture et de nos livres. Elle nous explique que son premier roman évoque son enfance au Brésil jusqu’à son arrivée en France.
Au fur et à mesure de nos échanges nous comprenons que derrière ce sourire et cet accent chaleureux se cache un lourd passé et une vie digne d’un film...
Je n’ai pas tardé à me procurer l’exclue, le
premier livre de Claudia Tavares. Je l’ai terminé rapidement. Je m’attendais à découvrir un parcours incroyable mais pas à ce point. A travers ce parcours de vie divers sujets sont abordés : la
pauvreté, le viol, la mafia, la maltraitance physique au Brésil ; la prostitution ou encore la prison en France. A travers ce livre, l’autrice m’a permis de comprendre et de découvrir les dures
réalités de chaque pays. Par la force de caractère du personnage, j’ai retenu sa volonté de survivre, de vivre à tout prix malgrè les difficultés et les obstacles. J’ai aussi perçu la place qu’a
eu l’écriture dans sa vie. Enfin, elle rappelle que nous sommes tous et toutes humain.e.s et donc sujet.t.e.s à des erreurs parfois indélébiles et avec lesquelles nous devons apprendre à
vivre.
J’ai été touchée par cette histoire, le fait de
rencontrer l’autrice dans son restaurant qu’elle gère avec son époux est pour moi inspirant et enrichissant au vu de ce parcours où rien n’était acquis d’avance.
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